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Plus de 9000 personnes réunies à Bruxelles pour ne laisser aucune femme pour compte

Du 5 au 6 juin, la 12e édition des Journées européennes du développement, organisée à Bruxelles par la Commission européenne, a rassemblé l’ensemble de la communauté du développement pour un échange d’idées et d’expériences sur la façon de promouvoir l’autonomisation des femmes et des filles en vue de façonner un développement durable. L’événement comportait aussi une session spécifique sur les femmes handicapées.

Sous le titre «Les femmes et les filles au premier plan du développement durable : protéger, émanciper, investir», les Journées européennes du développement 2018 visaient à mettre en synergie l’engagement de l’Union européenne en faveur de l’égalité des sexes et de l’émancipation des femmes avec le Programme 2030 pour le développement durable. L’égalité des genres et l’émancipation des femmes sont au cœur des valeurs européennes et sont inscrites dans le cadre politique et juridique de l’UE. Ainsi, l’événement a mis en exergue le rôle vital des femmes et la nécessité de leur participation pleine et égale et de leur leadership dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD).

Cette année, les Journées européennes du développement ont atteint de nouveaux sommets, avec un programme de 120 sessions, la participation de 650 conférenciers et modérateurs, la présence de 192 journalistes, la mise en place d’un Village mondial doté de 91 stands et la présence de 9000 participants pour ces deux jours.

Aucune femme laissée pour compte

L’agenda 2018 des Journée européennes du développement a souligné trois priorités clés particulièrement pertinentes dans le contexte actuel : garantir l’intégrité physique et psychologique des filles et des femmes ; promouvoir les droits économiques et sociaux et l’émancipation des filles et des femmes ; renforcer la voix et la participation des filles et des femmes ».

Le 5 juin, le débat « Femmes et filles handicapées – Défis pour les politiques d’inclusion sociale liées au handicap dans le Programme de développement » traitait des aspects transversaux tels que la stérilisation forcée, la conscience sociale, la santé sexuelle et reproductive et les pratiques législatives en lien avec les thèmes précités. Inauguré par la reine Letizia d’Espagne, l’événement a réuni des représentants d’ONG actives dans le domaine, tels que CERMI-Women, ONCE-FOAL, COCEMFE et l’UNFPA.

 « Les femmes handicapées sont sévèrement touchées par l’exclusion », a déploré Amalia Dieguez de CERMI-Women. Beatriz Martínez de l’organsiation ONCE-FOAL a souligné une faible inclusion et un manque d’accessibilité des femmes handicapées dans les projets de coopération au développement. À son tour, Carmen Ruiz de COCEMFE a mentionné la nécessité d’un budget adéquat pour pouvoir faire valoir leurs droits. « Ne laissez personne pour compte » était l’une des devises de Luis Mora du UNFPA qui a souligné l’importance de l’intégration du Programme pour les personnes handicapées dans la pleine mise en œuvre du Programme 2030 pour le développement durable.

Le 6 juin, le débat « Women on the rise – no one left behind! – Social protection and self-employment empowering women with disabilities to take the lead » (Les femmes en plein essor – Personne n’est laissé pour compte ! – la protection sociale et le travail autonome pour l’émancipation des femmes handicapées), ont abordé des questions liées au genre, au handicap, à la protection sociale, aux droits humains et à l’émancipation économique.

Par ailleurs, des conférenciers du Soudan, de Tanzanie et de l’Equateur ont présenté différentes situations où les femmes handicapées sont devenues la force motrice du développement durable au sein de leur communauté et de leur économie locale. La vidéo Women on the rise : No one left behind que vous trouverez à ce lien a également été présentée lors du débat.

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