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L’Association estonienne de l’autisme rencontre le Président estonien Kersti Kaljulaid

Le 21 novembre 2018, une délégation de l’Association estonienne de l’autisme a rencontré le Président Kersti Kaljulaid. Au cours de cette réunion constructive, ils ont discuté des possibilités de coopération pour rendre l’association plus ouverte et permettre aux personnes autistes de mener une vie plus satisfaisante.

Ils ont reconnu que tous les membres de la société devaient s’efforcer de rendre le monde plus positif. L’association a relayé les expériences de personnes autistes vivant dans le pays et le président a promis de toujours soutenir une meilleure compréhension de l’autisme.

Kersti Kaljulaid : « Nous discutons de la façon d’aider et de soutenir les personnes autistes depuis plus de 25 ans maintenant, c’est-à-dire depuis la création de la Société estonienne de l’autisme. Cependant, nous sommes toujours confrontés au fait que les enfants n’obtiennent pas le soutien dont ils ont besoin en raison de l’absence d’un diagnostic en temps opportun. Les familles qui craignent l’impact d’un diagnostic éventuel ont également un rôle à jouer. Elles se sentent gênées et coupables, bien qu’il n’y ait aucune raison à cela. Ces sentiments sont le résultat du silence dans lequel la société s’est emmurée plutôt que de parler de sujets délicats.

Plus tôt l’enfant reçoit le diagnostic de l’autisme, meilleur sera son pronostic de développement. Je souhaite aux familles le courage et la force de relever le plus grand défi de la vie. Je veux que nous soyons forts et ouverts en tant que communauté pour soutenir les familles et les personnes légèrement différentes. Les personnes autistes ne veulent pas seulement être des bénéficiaires de soutien, elles veulent aussi apporter leur contribution selon leurs capacités », a-t-elle souligné.

Marianne Kuzemtšenko espère qu’avec le soutien du président, ils pourront sensibiliser le public à l’autisme et contribuer à une intervention aussi précoce que possible.  « Pour les personnes autistes et leurs familles, l’acceptation à tous les niveaux est cruciale. Cela nous permettra de mieux les soutenir par la compréhension et la coopération », a-t-elle souligné.