Une étude récente menée par Autistica, une organisation établie au Royaume-Uni montre que les personnes autistes vivent en moyenne 16 ans de moins que leurs homologues neurotypiques.
Grâce à son rapport, où l’organisation souligne que les facteurs sociaux et les comorbidités sont en grande partie responsables de cette différence scandaleuse, l’accent est mis, désormais, sur la façon de mieux soutenir les personnes autistes souffrant de difficultés associées à leur âge avancé.
Le plus souvent en raison du manque d’aide publique, de nombreux adultes autistes dépendent de leur famille pour le soutien dont ils ont besoin, y compris le logement, le soutien financier et l’assistance 24h/24. A mesure que les familles vieillissent, qu’elles ont moins la possibilité de leur apporter le soutien nécessaire ou lorsque les parents décèdent, force est de constater la non-durabilité d’un système reposant trop fortement sur l’aide apportée par les familles. Dès lors les gouvernements doivent urgemment répondre aux besoins en soutien des personnes autistes vieillissantes et faire en sorte qu’elles puissent continuer à vivre dans la dignité et à jouir de leurs droits à un âge plus avancé.
Ce droit est mentionné spécifiquement dans la Convention des Nations Unies sur les droits des personnes handicapées, qui stipule que les personnes handicapées, y compris avec autisme, ont droit à un soutien approprié tout au long de leur vie.
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