Autisme-Europe œuvre pour que les personnes avec autisme puissent bénéficier des mêmes droits que le reste de la population européenne. Ces droits sont ancrés dans la Déclaration sur les Droits des Personnes avec autisme, présentée à l’occasion du 4e Congrès d’Autisme-Europe en 1982 et adoptée par le Parlement européen le 9 mai 1996 en tant que déclaration écrite.
Convention des Nations Unies relative aux Droits des Personnes Handicapées
Autisme-Europe approuve et soutient la pleine mise en œuvre de la Convention des Nations Unies relative aux Droits des Personnes Handicapées, adoptée en 2006. Autisme-Europe a collaboré à la préparation de cette Convention.
Une approche du handicap fondée sur les droits
Autisme-Europe encourage le basculement des valeurs d’un modèle traditionnel médicalisé (qui considère les personnes handicapées comme des « objets » bénéficiant d’actions de charité et d’assistance) vers une approche du handicap basée sur les droits (où les personnes handicapées sont considérées comme des sujets actifs ayant des droits). Pour cette raison, Autisme-Europe soutient le modèle social du handicap.
La compréhension sociale de l’hadicap et les droits
Afin de garantir toute leur dignité, les personnes autistes ne devraient plus être considérées ni traitées comme une population incapable d’atteindre des objectifs tels que l’autonomie et l’auto-détermination, contrairement aux autres citoyens européens.
Une ancienne perspective, erronée, consiste à se focaliser sur le handicap, à considérer les personnes handicapées comme des objets d’assistance et se limite à leur fournir des structures conçues pour leur type de handicap. Autisme-Europe encourage le déplacement des valeurs d’un modèle traditionnel médicalisé vers un modèle « social », basé sur le droit qui considère les personnes handicapées comme des sujets actifs ayant des droits et non des objets d’assistance passifs.
Cela signifie qu’AE considère que les personnes atteintes de TSA ne sont pas désavantagées en raison de leur handicap mais qu’elles sont victimes de discrimination, d’exclusion et se retrouvent dans une situation de dépendance tout au long de leur vie parce que la société ne parvient pas à répondre à leurs besoins, à renverser les barrières de préjugés ni à contrecarrer l’injustice à laquelle ces personnes sont confrontées tout au long de leur vie.
En d’autres termes, cela signifie que la société n’est pas parvenue à mettre en place des actions positives en faveur des personnes atteintes de TSA pour qu’elles puissent accéder à des structures et services adéquats leur garantissant une éducation tout au long de la vie, précoce et efficace, des formations professionnelles, des programmes de santé et d’adaptation. En raison du manque de structures et de services adaptés, les personnes atteintes de TSA n’ont pas accès à un travail ordinaire, ni à des activité ordinaires de loisir, de sport ou culturelles.
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